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Formation à l’écriture web pour les journalistes de nos médias au Sahel ©Issouf SANOGO / AFP

Formation à l’écriture web pour les journalistes de nos médias au Sahel

Le journaliste du Monde Pierre Lepidi, spécialiste de l’Afrique, a donné une formation à 7 journalistes de la Fondation Hirondelle, du 15 au 19 novembre à Ouagadougou. Etaient présent·e·s 5 journalistes burkinabè de Studio Yafa, 1 journaliste malien de Studio Tamani et 1 journaliste nigérien de Studio Kalangou, pour un total de 3 hommes et 4 femmes.

Les journées s’organisaient autour d’une matinée plutôt théorique, autour de conseils, de débats et de réflexions communes sur les règles de base du journalisme, tandis que les après-midis étaient davantage consacrées au journalisme de terrain et à la production de reportages. 

Cette semaine de formation avait deux visées : renforcer la qualité des articles produits pour les sites web des trois médias de la Fondation Hirondelle au Sahel, Studio Yafa, Studio Tamani et Studio Kalangou, et améliorer le référencement de ces articles et donc leur circulation en ligne. Les stagiaires ont mis en avant leur envie de mieux mettre en valeur leurs contenus sur les différents sites de la Fondation Hirondelle et de les adapter à un « public jeune ». Ils et elles avaient aussi la volonté d’apprendre à mieux transformer un « sujet radio en un sujet pour le web. » Tous les journalistes se sont montrés motivés, curieux et désireux d’améliorer leurs pratiques.

Pierre Lepidi a aussi rappelé l’importance du bon référencement des articles sur les moteurs de recherche et les réseaux sociaux pour élargir leur audience. Ses conseils étaient utiles et pratiques : bien choisir ses photos, étudier l’heure de publication des articles selon la thématique, mieux en faire la promotion…

Au début de la session, après une tournée de présentations et une collecte des attentes de chacun·e, il a été décidé d’écrire deux séries, de quatre et cinq articles, avec une mise en ligne le 20 novembre. Cet objectif a été tenu, avec en particulier la publication d’une série de reportages « à Ouaga, sur les traces de Thomas Sankara ».