Studio Kalangou est un programme radiophonique quotidien d’information de deux heures sur le Niger qui propose chaque jour depuis janvier 2016 des journaux en 5 langues (français, haoussa, zarma, tamashek et peulh), une grande émission de débat et de dialogue « Le Forum », et des magazines sur des problématiques de vie quotidienne. Informer et faire dialoguer les différentes composantes de la société « au rythme du Niger », pour contribuer aux efforts de développement de l’un des pays les plus pauvres du monde, au cœur des crises Sahéliennes, c’est l’ambition de Studio Kalangou.
Le programme de Studio Kalangou, produit depuis sa rédaction centrale à Niamey par des journalistes nigériens, est diffusé par un réseau de radios partenaires implantées dans toutes les régions du pays. 46 radios privées et communautaires relaient les émissions du studio en direct avec une audience potentielle de plus de la moitié de la population du pays. L’équipe de Studio Kalangou est constituée d’une quinzaine de journalistes et de traducteurs travaillant au sein de sa rédaction centrale et d’un réseau de correspondants à travers le pays. Le projet est le fruit d’un partenariat entre la Fondation Hirondelle, le Réseau des Radios Communautaires (RACOM) et l’Association des Promoteurs de Radios et Télévisions Privées du Niger (APRTPN). La formation continue des journalistes et des techniciens du studio est un élément clé du projet, pour permettre son ancrage local et durable. Des formations spécifiques bénéficient aussi aux journalistes des radios partenaires que le studio accueille pour des stages intensifs. Des étudiants sont également accueillis en stages pratiques.
Objectifs
- Offrir aux populations nigériennes, dans toutes les régions du pays, des programmes radio d’information et de dialogue indépendants, professionnels, pertinents et accessibles à tous dans les langues principales du pays.
- Soutenir le développement des radios locales et des capacités des journalistes dans des régions où la radio est le principal moyen pour être informé et pour participer à la vie publique.
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Reportage d’une journaliste de Studio Kalangou dans les rues de Niamey, en mai 2016 © Fondation Hirondelle / Maureen Grisot Reportage d’une journaliste de Studio Kalangou dans les rues de Niamey, en mai 2016 © Fondation Hirondelle / Maureen Grisot
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Dans la rédaction de Studio Kalangou à Niamey en mai 2016 © Fondation Hirondelle / Maureen Grisot Dans la rédaction de Studio Kalangou à Niamey en mai 2016 © Fondation Hirondelle / Maureen Grisot
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Débat dans le cadre de l’émission « Forum » de Studio Kalangou © Fondation Hirondelle / Maureen Grisot Débat dans le cadre de l’émission « Forum » de Studio Kalangou © Fondation Hirondelle / Maureen Grisot
https://www.hirondelle.org/fr/studio-kalangou-niger#sigProId5200dc602e
Témoignages :
Auditrices et auditeurs lors de « focus group » organisés dans trois localités du pays par l’Institut IMMAR en 2015.
- « Ils disent tout, ils détaillent, ils ne cachent rien, il n’y a pas de l’obscurité ! »
- « Le Studio a des correspondants dans toutes les régions et à chaque instant. C’est une façon de donner la même image de notre pays au peuple nigérien. »
- « Le fait d’avoir une tribune pour s’exprimer, c’est quelque chose qui peut conduire à un apaisement, donc réduire un peu les positions extrémistes. »
- « Ça développe le sens de la citoyenneté à travers l’information juste, sans parti-pris. Ça vous permet de vous forger votre propre opinion. »
Le directeur de la radio Marhaba, dans le Sud du Niger, partenaire de Studio Kalangou.
- « Avec le studio Kalangou, vraiment les gens aiment notre radio. Ils pensent même que c’est une autre radio qui est venue fusionner avec notre radio. Mais nous leur faisons comprendre que c’est un partenariat. Nous au niveau de notre radio, nous ne faisons pas des informations. Mais c’est avec Kalangou qu’on a commencé à donner des informations et c’est ce qui étonne même la population. (…) les gens apprécient beaucoup, ils disent même que notre radio a grandi maintenant. Il y en a même qui en sont jaloux. Mais vraiment dans le village, les gens écoutent beaucoup. »
Pour en savoir plus : Pauline Bend, Chargée de programme, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.