Radio Ndeke Luka, notre projet en Centrafrique, a organisé début février des émissions délocalisées dans la ville de Bambari, ainsi qu’une série de reportages sur la préfecture de la Ouaka dont elle est le chef-lieu. Ces initiatives, qui bénéficient du soutien de l’Union européenne, visent à accompagner le processus de paix en RCA et sensibiliser la population aux discours de haine et aux fausses informations.
Radio Ndeke Luka au plus proche de son public. Notre radio en Centrafrique a organisé le 4 février une émission dans le Stade municipal de Bambari, dans la région de la Ouaka. Ce programme était largement consacré à la désinformation, au renforcement du dialogue et à la cohésion sociale. Ainsi les équipes de la radio ont animé l’évènement au micro, aux côtés de spécialistes et d’artistes locaux venus assurer l’ambiance.
Avant l’émission, une équipe de journalistes avaient tendu leurs micros à la population de la ville pour recueillir leurs avis sur certains sujets et ainsi préparer des passages de l’émission. Des interviews avec les responsables politiques ont aussi été produites. L’ensemble de cette démarche s’inscrit dans le cadre des efforts de lutte contre la désinformation menés par Radio Ndeke Luka, notamment à travers sa campagne «#StopAtènè », qui signifie « Stop aux rumeurs ».
L’émission phare de Radio Ndeke Luka, le débat politique dominical nommé « Patara », s’est aussi investie dans cette opération, en se délocalisant dans le chef-lieu de la Ouaka. Elle fait débattre des autorités locales ainsi qu’une députée de la région pour une discussion autour des conditions de vie de la population.
Les conditions de vie et les difficultés du quotidien ont aussi été le centre d’intérêt principal d’une autre équipe de la radio qui s’est rendue en reportage dans la ville d’Alindao, chef-lieu de la préfecture de la Basse-Kotto. Au cours de son séjour sur le terrain, l’équipe a réalisé une série de reportages diffusés sur les antennes de la radio. Les sujets traités ont porté notamment sur les difficultés d’accès à l’éducation pour de nombreux enfants, les besoins humanitaires des personnes déplacées internes ou encore l’inflation galopante qui frappe durement les populations de la région.