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Ukraine : pour des journalistes locaux vecteurs de cohésion sociale

Du 11 au 14 septembre, une formation centrée sur la cohésion sociale a regroupé les rédactions en chef de nos 18 médias partenaires ukrainiens. Cet atelier a été mis en œuvre en collaboration avec notre partenaire, l’organisation ukrainienne IRMI (Institute for Regional Media and Information). 

Depuis le début de la guerre en Ukraine, la Fondation Hirondelle apporte son soutien à 18 médias locaux. Répartis dans l’Est et le Sud du pays, ils bénéficient d’un appui multiforme. Tout d’abord, un appui financier pour leur permettre de survivre. S’ajoutent un soutien éditorial pour s’adapter aux conditions de production et de diffusion qui ont changé avec la guerre ; et un accompagnement renforcé dans le management de leur organisation médiatique pour davantage de durabilité malgré la volatilité du contexte. 

We believe that social cohesion […] is key for the future of Ukraine and Ukrainian society and we believe that local media and local journalists have a key role to play in terms of supporting social cohesion.” – Nicolas Boissez, Directeur des opérations à la Fondation Hirondelle.

Les journalistes participants à la formation ont pu travailler ensemble sur la compréhension des enjeux pour la reconstruction du pays. Ils ont réalisé une cartographie des lignes de tensions communautaires, dans laquelle ils ont identifié plusieurs risques. Les éléments soulignés sont la traque des supposés collaborateurs avec l’occupant russe, les antagonismes grandissants entre personnes désormais revenues et celles restées sur place pendant l’occupation russe, les problèmes d’accès à l’aide humanitaire ou encore la justice qui peine à être rendue pour les victimes au niveau local.

Ils ont pu également bénéficier d’une formation sur des ressources éditoriales digitales comme l’OSINT – permettant l’accès à des open sources fiables –, et la cyber sécurité. L’enjeu majeur aujourd’hui est de leur permettre de faire évoluer leurs pratiques journalistiques dans un contexte qui n’est plus nouveau, mais dans lequel ils doivent continuer d’intéresser des audiences desquelles ils sont souvent éloignés du fait des déplacements de populations. Cela étant un leitmotiv pour eux, dont ils ont débattu des bonnes pratiques lors d’une table ronde avec plusieurs correspondants internationaux en Ukraine, dont celui du New York Times. 

Pour plus d’informations, nous vous invitons à visionner la vidéo.